Ayé, on y est, 1er août. Dernier jour de boulot, veille du premier jour de vacances...
Yallaaaaa !
La vie c'est un kiwi quand je vais pouvoir breaker deux semaines, oisive, lascive, faignasse.
La vie c'est pas un kiwi en revanche quand la journée de boulot qui m'attend semble en tout point similaire à un marathon... Comme je cours comme un canard hémorroïdaire, c'est te dire comme je suis sereine. D'autant plus que j'ai une fâcheuse tendance à procrastiner en ces périodes-là et que finalement, je suis au pied du mur. Et comme disait un de mes anciens chefs"C'est au pied du mur qu'on voit mieux le mur". Le mien ressemble à la muraille de Chine.
La vie c'est pas un kiwi quand j'ai entendu ce matin à la radio qu'aujourd'hui, c'est le centième anniversaire de la mobilisation des hommes pour aller se battre à la guerre de 14. Le tocsin avait résonné dans les villages... Aujourd'hui, certaines villes ou villages vont faire résonner le tocsin en souvenir de ce jour pas gai gai. Un Maire racontait que lorsqu'il en a parlé à la personne chargée de sonner les cloches dans son église, elle ne savait pas ce qu'était le tocsin. Je ne sais pas si c'est grave ou pas. D'un côté, c'est quand même le B-A-BA de la profession (y'a pas non plus cinquante morceaux de cloches à retenir) mais d'un autre côté, ça veut dire que cette époque est révolue. Et tant mieux. Une pensée pour les hommes jeunes et moins jeunes qui sont partis, il y a cent ans, la peur au ventre dans leur uniforme bleu horizon. Et qui ne sont, pour la plupart, pas revenus. J'en profite pour reparler un peu du projet fou du Délit Maille, blog au combien réjouissant. Anna, la tenancière, va reconstituer la première guerre mondiale avec ses petits personnages tricotés, au musée de La Piscine à Roubaix. Des centaines de doigts (dont ceux de Maman) l'aident à tricoter des casques, des pantalons, des paquetages, des soldats du monde entier puisque dans une guerre mondiale, y'a des gens de partout. Maman et Biquet iront voir l'expo, c'est sûr. Aujourd'hui, le 1er août, ça me fait du bien de me souvenir.
La vie c'est un kiwi quand je n'ai jamais été aussi peu préparée pour partir en vacances à l'étranger. C'est un kiwi parce que... je m'en fous ! J'ai une totale absence de pression, due probablement au fait qu'on ne part que tous les deux avec Crapaud-poilu, sans son père, pour la première fois. Lui, c'était le roi pour coller la pression et j'étais la reine pour me la coller aussi toute seule. Là, j'ai un billet d'avion, un hôtel, un guide de la ville et un guide de conversation. Le reste... on s'en fout ! Je n'ai même pas encore envisagé ma valise. Je n'ai pas imprimé les cartes d'embarquement (mais ça, je vais le faire avant, promis), je ne sais pas ce qu'on fera là-bas. Je crois qu'on va se laisser porter... Trop kiwi.
La vie c'est un kiwi quand demain, je vais au mariage de ma copine Mélo. Tenue ok, je sais tout bien ce que je vais porter... Peut-être une petite photo si t'es sage. La merveilleuse Hélène au sourire de ouf' vient aux aurores demain matin me faire une tresse magnifique. Bon, il va faire un temps dégueulasse, mais j'ai décidé que cette journée serait géniale. Qu'il en soit ainsi. Qu'il en soit kiwi.
La vie c'est un kiwi quand au hasard d'un clic sur les propositions YouTube, je suis tombée sur délicate reprise de la chanson Call me de Blondie. Elle est proposée par une chanteuse qui s'appelle Skye et j'ai trouvé ça beau, doux et sucré. Tu veux l'entendre ?
La vie c'est un kiwi quand je suis allée chez Steph la coiffeuse pour récupérer ma blonditude. On a une grande conversation sur le lisse / pas lisse. Je lui faisais part de mon chagrin immense de ne pas arriver à avoir les cheveux lisses tout le temps. J'y arrive un peu, à grand coups de brushing interminables mais au bout du compte, il suffit que j'ai un peu chaud, que le temps soit humide pour que je frisouille. J'ai une nature de cheveux frisouillante... Y'a rien à y faire.
Alors elle m'a dit "Soit tu continues, et ça prend du temps et tu es à peu près satisfaite du résultat, mais pas vraiment, soit il faut que tu apprennes à vivre avec tes frisouilles". Elle a pas dit frisouille en vrai, elle a dit "boucles". Oui, mais je n'ai pas des vrais belles boucles, j'ai les cheveux foufous. Si, il m'arrive sur un malentendu d'avoir des boucles quand j'ai eu chaud la nuit par exemple, mais le résultat est assez hétérogène.
Alors, j'ai pris une GRANDE inspiration et une GRANDE décision. A l'occasion des vacances, je vais entamer une cure de désintox du lisse. Je vais en rehab. Sur les conseils de Steph, je vais arrêter de brosser mes cheveux comme une forcenée le soir : "Le jour où tu les laves, tu les démêles, tu les laisses sécher au naturel ou au diffuseur au pire et après, tu n'y touches plus jusqu'au shampoing suivant". Oh merde.
"Si tu tires tout le temps sur tes cheveux, tu n'auras jamais des belles boucles". Oh bordel de merde.
"Ensuite, faut que tu mettes un petit spray bouclant". Oui, mais j'aime pas la sensation que ça procure d'avoir des cheveux en carton... Je sens que je vais encore passer des heures sur Beauté Testà lire tous les avis pour trouver le produit idéal. Un truc à recommander ?
Je vais donc partir à Porto SANS SECHE-CHEVEUX. Je suis au bord du malaise vagal rien qu'à cette idée. Même mon gosse ne va pas en revenir...
J'essaye pendant les vacances, on voit le résultat à la rentrée...
En haut, photo du matin, cheveux séchés à la one-again. Ton avis ?
Voilà, sur ces considérations capillaires de la plus haute importance, je te dis à bientôt... Il est plus que probable qu'il ne se passe pas grand chose ici ces jours prochains... Peut-être une photo ou deux ;-)
Allez, des bises.