A toutes fins utiles, si tu veux savoir pour le kiwi, c'est quoi cette histoire, mais quelle est donc cette coutume étrange et néanmoins fort sympathique qui consiste à se demander tous les vendredis "Mais bon 'ieu, tu crois qu'la vie c'est un kiwi ?" Ben il te suffit de cliquer sur A propos, juste au-dessus. Tu vois, HYPER simple.
Allez, let's go for a ride.
La vie, c'est un kiwi incroyable et très impressionné de l'afflux de monde ici ce lundi. Ta serviteuse a été à la Une de Hellocoton. La vraie "Une" sur la page d'accueil, avec le billet sur le résumé de Fifty Shades of Grey. Du coup, plein de nouvelles personnes sont venues ici et ont donné leur avis. Et c'était super cool. Se savoir lue, même en diagonale, même juste pour cette fois par tant de gens, c'était grisant. Étonnée flattée, emportée...
Et puis le lendemain, le plaisir de voir les fidèles toujours là. Je vais pas te bassiner avec les chiffres, mais disons qu'il y a eu ici 10 fois plus de monde que d'habitude... Et c'est pas rien.
La vie, c'est un kiwi libre quand Chouchou a enfin récupéré son permis de conduire. Liberté pour lui, pour moi, pour nous. Je me rends compte que dans le fait d'habiter loin dans la campagne, la liberté de mouvements est essentielle sous peine de vouloir très sérieusement vendre cette maison gigantesque mais loin de tout pour se réfugier dans un appart' du centre ville, tout petit mais où tu peux aller au lycée en bus ou aller chercher du pain à pied. Le luxe, c'est l'espace. Le luxe, c'est aussi de pouvoir se déplacer sans contraintes.
La vie, c'est pas un kiwi quand j'ai une fucking crève depuis deux jours... Éternuements tête comme une pastèque, yeux larmoyants, nez pivoine et lèvres gercées à force de respirer par la bouche. Oui, mais comme je suis une brave fille, je vais être vraiment super malade ce week-end pour être en forme lundi et retourner bosser. Voilà voilà.
La vie, c'est un kiwi quand je prends plaisir au moins une fois par semaine à mettre une fleur dans mes cheveux. Ninou-ma-soeur m'en en offert plein pour Noël et j'adore ! D'autant plus qu'elles ont des petites paillettes et des plumes pour certaines... Je me sens toute mimi avec et par les temps qui courent, c'est grave kiwi. Et je m'en fous si certains trouvent ça ridicule.
La vie, c'est un kiwi quand lundi ma collègue rentre après trois semaines d'absence. Et je peux te dire que ça va me faire du bien parce que je fais des horaires de folie, que le téléphone sonne environ toutes les 3 minutes et que mon bureau n'a jamais été aussi dévasté. Je vais encore en baver jusqu'à jeudi (cause réunion plénière avec 300 personnes où j'ai pas commencé le bout d'un slide de présentation) mais après, ça va aller super mieux. Si, si, il faut se dire ça pour tenir encore.
La vie, c'est un kiwi quand j'ai eu la chance d'aller au théâtre mercredi soir avec trois bonnes amies. Un tout petit théâtre de 200 places avec une pièce dont le titre est assez catastrophique, "Couscous aux lardons", mais qui est tellement drôle que je me suis demandée à un moment si j'aurais pas mieux fait d'aller acheter un Téna. Par sécurité. Des comédiens fabuleux, une salle pleine et cette sensation de proximité unique avec des acteurs qui de temps en temps te parlent directement,étant donné qu'ils sont à 50 cm du premier rang. C'était top !
La vie, c'est pas un kiwi ce matin quand j'ai définitivement pris conscience que Romy Schneider et moi, on ne se ressemble pas. Ah bah si, parce que j'avais comme un doute. Ah bon, pas toi ? Si.
Ce matin, j'ai voulu reproduire la scène mythique de Sissi et Franz quand ils sont dans la montagne et qu'elle lui explique comment faire briller ses bottes en crachant dessus. Tu vois de quoi je parle ? J'aurais bien essayé de te mettre une vidéo de l'extrait, mais sur YouTube, y'a que des valses. Bref. Elle attrape les bottes, crache dessus et fait briller avec un petit chiffon.
Ce matin, mes bottines sont un peu cracra mais j'ai pas trop le temps de mettre du cirage et tout vu que Crapaud-poilu est déjà en train de faire tourner le moteur de la Grosse Bleue. Mais je déteste avoir des chaussures sales alors, je fais ma Sissi. Sauf que je sais pas cracher. En gros, je me suis retrouvée avec trois postillons sur la godasse reliés à ma bouche par un grand fil de bave qui a fini par couler sur mon menton. J'ai fait "slurp" pour essayer de rattraper le tout avec un bruit particulièrement élégant, pour finir par éponger le tout avec ma manche.
C'est curieux parce que dans le film, je crois me souvenir qu'il était raide dingue d'elle dans cette séquence, le Franz. La prochaine fois, je tournerai sept fois ma langue dans ma bouche avant d'avoir une idée stupide.
Allez, des bises.