Alors, on n'est pas bien là, nan ?
Paisible ? À la fraîche ? Décontracté du gland ? (pardon)
La vie c'est un kiwi quand je suis allée faire un petit tour hier soir au resto où bosse Crapaud-poilu. Mon p'tit chat, tout fier... Moi aussi toute fière. Et le Patron qui me dit que c'est un bon gosse, un peu concierge sur les bords (qui est là ? c'est qui celui-là ? t'as vu celle-là ?), mais un bon gamin. Faut dire que c'est un établissement que nous fréquentons depuis... au moins 6 ans. Crapaud-poilu, avec des étoiles dans les yeux, m'a montré son contrat de travail et surtout le salaire qu'il allait toucher... Je suis fière de lui, parce que c'est dur la restauration, surtout que ce matin, il attaquait un deuxième boulot en plus, pour une semaine. Il va être mort.
Tous les matins, de 7h à 12h, il va castrer les maïs (hé, hé, y'en a plein qui savent pas ce que c'est, j'en suis sûre) et après, de 16h30 à minuit ou minuit et demi, il est en cuisine. Plus la route pour rentrer....
A mon avis, les deux premiers jours à Porto, il va les passer à ronfler !
La vie c'est un kiwi pas kiwi quand j'ai reçu mon avant-dernier colis de fringues en soldes. Ce matin. Pas eu le temps de l'ouvrir. Kiwi parce que j'ai trouvé le pantalon de la pub Balsamik, celui avec les jolies fleurettes. Et un blouson en faux cuir camel pour faire ma fashionista de demi-saison. Pas kiwi parce que j'ai BEAUCOUP trop dépensé ce mois-ci. Enorme. Insupportable. Compensation à deux balles d'un état d'esprit chonchon. Kiwi parce que du coup, je me suis pas jetée sur la bouffe. Pas kiwi parce que mon porte-monnaie n'avait pas forcément besoin d'une cure d'amaigrissement. Kiwi parce que je me sens jolie. Pas kiwi parce que ce n'était absolument pas nécessaire. Au final, KIWI. J'ai dit.
La vie c'est un kiwi quand hier soir après la visite furtive à mon p'tit chou, j'ai déambulé sur le Vieux Port pour voir les spectacles de rues. Je suis bien restée 15 minutes avec un groupe de danseurs-comédiens façon hip hop et acrobaties, drôles à mourir. Ils font fait faire des trucs dingues à des gamins ! Et ils étaient gaulés... mazette (les mecs, pas les gosses). J'ai donné des sous en souriant et en applaudissant. Je donne toujours des sous aux spectacles de rues parce que ça me fait plaisir et que c'est mérité. Tout ça avec une barquette de frites avec de la mayo. Sortir le portefeuille du sac, attraper des pièces, la barquette de frites en équilibre tout en applaudissant.... Sans que de la mayo ne finisse sur mon débardeur, c'était super kiwi. Bonheur des vacances.
La vie c'est un kiwi quand j'ai profité qu'il y ait moins de monde au bureau pour le RANGER. Mon bureau. Trier, archiver, jeter, dépoussiérer, déplacer les plantes, faire du vide. Ça fait un bien fou. J'ai pas encore attaqué la boite à crayons et les tiroirs mais déjà, c'est plus net.
La vie c'est pas un kiwi quand j'ai tellement de taf que je sais plus par quel bout commencer. Faut que je fasse des listes, y'a pas à tortiller. Je sais pas bosser sans liste. Trier, hiérarchiser, s'organiser avant de se jeter à corps perdu dans un truc non prioritaire. Ne pas forcément répondre au dernier qui a posé une question ou qui te demande un truc. Se recentrer. Encore une semaine pour tout boucler...
Et puis chose promise, chose due. Voici la vidéo de la ritournelle du vendredi. Ben je peux te dire que c'est pas demain la veille que je vais lancer une chaîne YouTube ! Filmée hier soir avec mon téléphone, dans une rue sans trop de monde parce que bon, le ridicule ne tue pas mais il peut faire mal quand même. Qualité médiocre, cadrage approximatif, une espèce de mimique de la bouche consternante. Je suis Miss-Bouche-En-Cul-De-Poule...
Bon, t'as le droit de rigoler ! Je l'ai foutue en sépia parce que j'étais toute rouge (de chaleur et de honte)... La première qui fait une réflexion sur mes racines sera maudite sur quatorze générations. De toute façon, je vais chez le coiffeur la semaine prochaine. Na.
Bon, t'as le droit de rigoler ! Je l'ai foutue en sépia parce que j'étais toute rouge (de chaleur et de honte)... La première qui fait une réflexion sur mes racines sera maudite sur quatorze générations. De toute façon, je vais chez le coiffeur la semaine prochaine. Na.
Allez, des bises.