Vendredi, le jour où tu te dis que la vie c'est un kiwi, parce que déjà, y'a le weekend qui est presque là...
La vie c'est pas un kiwi quand je me suis trouvée très con samedi soir alors que quelques amis étaient venus moi. J'avais acheté des pizzas créatives chez Picard (newlife, je vais chez Picard) (mais je n'y reste pas longtemps, sinon je vais y claquer ma paye) pour couper en p'tits bouts et picorer avec les enfants. Je mets le four à chauffer, tiens, plus de lumière. Je recommence, ah bah ça recommence... J'appelle mon père qui au vu des symptômes me donne le verdict : y'a un court-jus dans le thermostat. Nous voilà bien. Heureusement, j'ai une gentille collègue qui vit à l'étage au-dessus. J'envoie un texto, elle dit oui et mes pizzas sont allées se faire cuire au deuxième ;-) Et puis finalement, ce n'était pas si grave parce que Do en avait apporté aussi. On va tâcher de faire réparer le four...
La vie c'est un kiwi quand ma collègue J. va rentrer de vacances lundi. A chaque fois qu'elle s'en va, je suis noyée sous le boulot, ce qui prouve bien qu'on a besoin d'être deux, parce que la noyade, bof, c'est moyen. Du coup le soir, j'ai pas trop le courage de me remettre devant l'ordi, mais promis, je répondrai aux commentaires ce weekend !
La vie c'est un kiwi quand demain, on fait notre première sortie de samba. On joue au carnaval de Mouthiers-sur-Boëme (si tu sais où c'est, t'es hyper fort). Et puis tu sais quoi, c'est la première prestation où jouer de mon gros surdo et j'ai un peu les miquettes parce qu'il y a encore deux ou trois trucs que je maîtrise pas des masses. Voire pas du tout.... Et quand tu colles un gros coup de surdo à un moment où il ne faut pas, ben... ça s'entend vachement. Si tu es du coin, viens me faire un p'tit coucou, on y sera à partir de 16h30. Une grosse blonde au surdo, y'en n'a pas cinquante.... ;-)
La vie c'est un kiwi quand j'ai réussi à accrocher toute seule le tableau que j'avais offert à Crapaud-poilu pour son anniversaire. Tu te dis sans doute "ouais, accrocher un tableau, c'est pas si compliqué". Ben si, ça l'était parce que c'est une espèce de cadre en bois plein, sans ficelle, sans attache. J'ai réfléchi, j'ai tournicoté, j'en ai parlé à pause café et au bout du compte, même si ce n'est pas la meilleure solution, c'est une solution quand même ! (j'ai manqué mourir en chutant du trépied, heureusement qu'il y avait le lit pour me rattraper) (je me demande s'il est vraiment droit) (j'ose pas regarder, je risque de faire une syncope).
J'espère que ça lui fera plaisir ce soir en rentrant...
La vie c'est un kiwi quand ce matin, alors que j'arrivais au bureau avec la paupière un peu bouffie, une collègue qui est toujours hyper stylée me dit "j'adore ta coiffure, c'est très joli les bouclettes". Un compliment sincère, je crois, ça s'entendait dans le son de sa voix (ou alors c'est une super comédienne et on se demande pourquoi elle bosse ici). La vérité, c'est que je me suis levée avec le cheveu bouclé de la nuit (j'ai dû faire des rêves un peu chauds), du coup, j'ai chopé des épingles et j'ai attaché tout ça à la va-comme-je-te-pousse. Ça fait un petit effet coiffé-décoiffé assez mimi je dois dire. Décoiffé surtout. Limite je sors du lit, ce qui était assez vrai finalement.
La vie c'est un kiwi quand Bérengère m'a apporté hier un gâteau d'anniversaire. Il y a environ 8 mois, j'avais trouvé une photo sur Internet d'un gâteau girly-trashy et j'avais dit "haaaaa, je veux le même !" Elle avait dit, ok, je te le ferai. Y'a eu un petit décalage par rapport à la vraie date en raison d'une histoire de RTT mais peu importe, elle est arrivée hier avec ce truc géant. Un gâteau au citron avec plein de couleurs et une spéciale dédicace pour moi... Adorable. J'étais hyper heureuse, ça se voit non ?
Allez, des bises.