Ça va pas trop mal. Comme qui dirait largement débordée mais on peut dire que ça va...
Quelques nouvelles en vrac ?
Partir en week-end à Pornichet avec T.-Chérie et prendre du vent en pleine figure pendant deux jours.
Parler beaucoup et des fois pas du tout. Respecter les silences, l'introspection, profiter des éclats de rire, chanter dans la voiture. Laisser les larmes couler quand les chansons sont tristes. Etre toujours ébahie par sa facilité à faire des contre chants en prenant juste le bon ton.
Marcher dans le sable, manger des galettes à mourir, boire du vin chaud, du cidre, du thé et une des meilleures Margarita de ma vie, dehors sur la plage à minuit.
SCOOP ! Lagerfeld n'était pas à la Fashion Week, il était sur la plage. |
Y'avait du vent. Faut que je refasse mes racines. |
Se faire belles pour aller dîner à l'hôtel (on était les deux plus belles de la salle, les plus élégantes, y'a pas photo). J'étais pas habillée comme la photo ci-dessus, je te rassure.
Jouer quelques sous au Casino, se dire que c'est un peu glauque mais tenter quand même, essayer de comprendre les règles du Black Jack, se dire qu'on voit mieux le Poker quand c'est à la télé. Les mecs sont pas cool, ils montrent par leurs cartes.
Faire un tour dans un petit marché, boire un café en regardant les candidats locaux aux municipales distribuer des tracts et serrer des paluches, acheter un bouquet de tulipes blanches.
Se faire tremper comme des soupes au Croisic, arriver au resto avec une coupe de lévrier afghan et des yeux de panda (le mascara n'était pas suffisamment résistant au crachin breton pur beurre). Manger la meilleure galette beurre sucre de ma vie (j'ai dit galette et pas crêpe, faut pas confondre).
Profiter de cette parenthèse avant d'attaquer le grand chambardement...
Depuis le début de la semaine, transporter des chaises, quelques objets, un balai, une éponge. Enrôler Karine parce qu'à deux, on décide mieux. Je pèse le pour et elle le contre.
Faire le tour des magasins pour trouver ce qu'il va immanquablement manquer.
Repartir avec un bureau en kit (neuf), une commode rose (d'occase), des golden gogues (expression déposée, le premier qui l'utilise me doit des droit d'auteur), des boutons en faux cristal qui ressemblent à des gros diamants pour remplacer les poignées de la commode, des boules de papier japonais pour mettre sur les vilaines ampoules. Mon chez-moi sera comme je le veux, sans compromis. Bling-bling, girly, cosy. Enfin je vais essayer.
Ne pas acheter le meuble de cuisine qui n'est-pas-joli-mais-pratique. Se dire qu'on verra bien et qu'au pire, on posera les assiettes sur une chaise. Ou par terre.
Continuer la vie.