Tu la connaissais ?
La blague ?
Aaaaaah, tu me rassures.
Nan parce que dans la voiture hier soir, Crapaud-poilu me dit "aujourd'hui en latin, on a bossé sur la généalogie de Néron et...."
J'ai coupé TOUT DE SUITE.
"Néron, Néron, petit patapon".
Puis j'ai piqué un fou rire nerveux (j'avais eu une journée compliquée au boulot à base de frustration intense et d'absence de pause déjeuner).
J'ai ri à en étouffer sous l'oeil navré de mon fils. A l'occasion d'un hoquet un peu plus prononcé qui m'a carrément fait virer violette, il a ajouté "C'est bon, t'as fini, je peux continuer ?... Donc Néron..."
"Néron, Néron, petit patapon !!!"
Rire. Etouffement. Je suis en boucle.
Il a continué, stoïque, en essayant de couvrir mes rires compulsifs pour me raconter une histoire monstrueuse à base d'assassinat, de consanguinité mêlée d'un peu d'inceste. Je crois. Je sais plus trop, j'étais à bout de souffle. J'ai retenu Claude, Agrippine, un Domitius-poilaucus (je suis pas certaine), Britannicus et Caligula. Il me semble... En même temps, avec des noms pareils... Les parents, j'te jure, ils pensent à rien.
Depuis, ça fait 4 heures que j'ai la ritournelle dans la tête donc y'a pas de raison que tu y échappes, parce que finalement, c'est dans les blagues éculées qu'on fait les meilleures soupes au potiron (et ron, et ron, petit patapon).
C'est cadeau.
Il était une bergèr-e, et ron, et ron, petit patapon
Il était une bergèr-e qui gardait ses moutons, ton, ton
Qui gardait ses moutons