Se perdre dans les ruelles ombragées.
S'arrêter prendre un café americano, y un pan con tomate.
Trouver une boutique trop mimi et ressortir avec une tunique blanche spécial été, avec de la dentelle et quelques paillettes.
Tiens, une terrasse, si on buvait un coup...
Entrer dans une église fraîche, acheter un cierge et faire une prière de mécréante laïque, les yeux fermés et le cœur ouvert.
Écouter un groupe de rock qui joue dans la rue et leur donner des p'tits sous, leur musique est trop cool.
Tenter de trouver le marché, errer, finir par y arriver.
Acheter mille douceurs, même si on n'a pas faim du tout.
Repartir chargés comme des mules, sous un soleil de plomb.
Retrouver l'appartement laissé dans le noir, volets clôs, pour conserver la relative fraîcheur de la nuit.
On va rester là quelques heures, en écoutant un CD de Gabriela, la propriétaire, une douce musique folk espagnole prise au hasard dans la pile. On va peut être goûter le serrano tout fin, légèrement suintant, à température ambiante, un peu plus tard.
Puis on fera la sieste.
Et après ?
Trop tôt pour le savoir...