Se réveiller dimanche matin et voir qu'il fait beau.
Faire la vaisselle de la soirée de la veille, doucement, pour ne pas faire de bruit.
A midi, le réveiller en calinades en lui disant qu'il fait vachement beau et que j'irais bien déjeuner au bord de l'eau.
Le voir sourire.
Partir dans un froid glacé et un soleil radieux, direction Fouras.
Trouver par hasard un restaurant délicieux et passer un bon moment.
Prendre le café au soleil, à l'abri du vent, en se chauffant la couenne.
Marcher main dans la main au bord de l'eau en disant que "Putain, quand même, on a de la chance de vivre ici".
Profiter de cet instant pour graver dans sa mémoire la lumière, l'odeur de la mer, la morsure du vent froid sur mes joues. Et la chaleur de ses doigts entrelacés dans les miens.
C'était le dernier jour de Novembre, il était doux, tendre et ensoleillé.