Voilà, définitivement c'est l'hiver. J'ai fait hier soir ma première soupe de légumes maison... Début d'une longue série du dimanche soir. Je sais pas pourquoi je fais toujours la soupe le dimanche soir et pas un autre jour de la semaine, sans doute parce que j'ai plus de temps pour éplucher les légumes et aussi parce que comme ça, je mets toute ma bonne résolution dans la casserole : à partir de ce soir, TOUS LES SOIRS, je mange de la soupe et rien d'autre, pour compenser mes abus du weekend... et de la semaine aussi.
En général, je tiens jusqu'au mardi. Après, j'ai plus de soupe donc je suis bien obligée de me faire des pâtes au roquefort.
Bref.
Vers 17h30, je file donc dans la cuisine chercher avec quoi je pourrais bien faire de la soupe. Mes trouvailles d'hier soir : un poireau, deux carottes, une patate, un vieux sachet de coriandre fanée, une poignée d'haricots verts congelés, une tranche de potimarron, un bouillon cube.
Je n'ai jamais la même recette, tout dépend de ce que j'ai dans les frigo-placard-congélo.
Cuisson douce, pas trop longtemps, passage au blender ou pas parce que j'aime bien aussi le bouillon avec les morceaux de légumes pas mixés. Des fois je mets un peu de crème fraîche mais faut pas le dire.
J'adore la soupe. Et le dimanche soir en hiver, c'est comme un rituel un peu hasardeux dont on ne sait jamais quel sera le résultat. Une ouverture sur des possibilités infinies, la perspective réjouissante et un peu flippante de l'inconnu, l'idée qu'il y a quelque chose de plus puissant que nous qui nous pousse à ces associations bizarres, certainement dans un but précis.
En somme, une réflexion sur la vie et notre pauvre condition de mortels....
La soupe, ça rend philosophe.